Bulletin culturel

Anoïa voit le jour en 2013.

Tout démarre lorsque je rencontre Adrien, également guitariste et partageant quelques affinités musicales. Après nous être raconté nos projets musicaux passés et nos envies pour l’avenir nous décidons de nous voir pour « gratter » un peu et voir ce que ça peut donner. Quelques idées de morceaux émergent alors et nous nous mettons à la recherche d’un batteur et d’un bassiste pour accompagner nos guitares. Lors d’une soirée à la salle du football de Witry, je tombe sur Guillaume. Guillaume avait vécu quelques temps chez son oncle et sa tante Benoît et Caroline Weber quelques années auparavant et étant moi-même ami avec Noé, nous nous étions inévitablement rencontrés. A l’époque Noé à la basse ainsi que Maxime Wirtgen et moi-même à la guitare avions comme projet de monter un groupe de rock. Guillaume et sa batterie tombaient donc à pic et nous permettaient de partager pas mal de temps dans notre projet musical (avec même à la clef un concert de reprise lors d’une soirée organisée par Benoît Weber.)

Retombant donc sur lui plusieurs années plus tard, je lui propose alors de nous rejoindre lors d’une répète afin de voir ce qui pouvait se dégager de tout ça. Il est venu, le courant est passé et il nous a présenté Justin, un de ses amis qui, après un essai ou deux, devient alors notre bassiste. Notre premier concert se fait à 3 (Justin n’étant pas encore prêt) à la MJ Libratoi.

Cette première mouture à 4 d’Anoïa va parcourir les années 2013 et 2014 de répètes en répètes, agrémentées de quelques concerts et aboutir à un premier EP 4 titres à la fin de l’année 2014. Ce premier cd est enregistré chez Maxime Wirtgen, un ami du groupe alors tout fraîchement diplômé de la SAE Institute.

2015 va être une année sous le signe du changement. Les répètes continuent invariablement et de nouveaux morceaux viennent agrémenter un set qui se rempli petit à petit. Généralement, Adrien et/ou moi amenons les parties guitare et le chant (Adrien chante ses textes et moi les miens) et les autres viennent se greffer dessus lors des répétitions. Quelques concerts sont prévus durant cette année mais des signes d’essoufflement apparaissent. Des décisions doivent être prises, le groupe a besoin d’un nouveau souffle et pour cela, d’un investissement de tous ses membres. D’un commun accord, Adrien quitte le navire, étant papa depuis peu et voyant donc son temps libre diminuer grandement, il préfère s’investir dans son autre projet avec Hélène Hartman (qui deviendra The Head.) En septembre 2015, un concert, prévu depuis longtemps, doit avoir lieu lors de la journée « Fauvillers a du talent » mais, une semaine avant la date, Justin annonce qu’il ne pourra pas être présent. Je fais donc appel à mon frère pour le remplacer en catastrophe. En une semaine, il apprend les morceaux et se produit donc avec nous lors de cette journée. Cela se passe tellement bien pour nous que Guillaume et moi-même décidons de nous séparer de Justin et de poursuivre avec Christophe. Nous décidons également de ne pas rechercher de nouveau guitariste et de continuer l’aventure et de terminer les concerts de 2015 à 3.

Pointe alors l’année 2016. Trois concerts sont prévus en début d’année et le premier à lieu à l’Os à Moelle lors du tremplin du festival Emergenza le 22 janvier 2016. C’est lors de ce concert/concours à la fin duquel le groupe terminera avant-dernier, qu’un ami de Roland De Greef (bassiste de Machiavel) nous repère et décide de lui parler de nous. Roland me contacte par mail quelques temps plus tard et propose au groupe une rencontre afin de discuter d’une éventuelle coproduction de notre premier album. Surpris, nous décidons tout de même d’accepter sa proposition et de nous rendre à Dilbeek afin d’en savoir plus. En effet, j’ai d’abord pensé que le mail de Roland était une blague, j’étais loin d’imaginé qu’un producteur pourrait s’intéresser à nous à ce moment. Après quelques discutions en groupe, nous signons donc un contrat avec son label Moonzoo Music et démarrons l’aventure de notre premier album. Les instruments sont enregistrés au studio Noise Factory de Wierde en août et les voix de septembre à décembre 2016 chez Rox Records, le studio de Roland. Le Noise Factory et son ingénieur son Gérald Jans, sont connus pour travailler régulièrement avec Channel Zero, groupe belge bien connu des amateurs de Heavy Metal. Ensuite à lieu le mixage et le mastering de l’album qui sont effectués par Roland. Pendant ce temps là nous nous occupons de la pochette avec Jean-Pol Sedran, photographe officiel d’Ozark Henry et ayant déjà travaillé avec Machiavel, sur les hauteurs de Neufchâteau. 2016 est aussi pour nous l’occasion  parmis d’autre, de jouer à Honvile pour la deuxième édition de « Fauvillers a du Talent » et surtout lors des fêtes de la musique de Bastogne.

Début 2017, le mixage est fini et la pochette prête, le tout est donc envoyé en usine et la sortie de l’album est prévue pour le printemps. Entre temps, nous obtenons un subside de la SABAM afin de réaliser un clip vidéo. Nous décidons donc de reporter la sortie officielle à septembre, le temps de tourner et de monter le clip et de nous en servir pour la promotion de l’album. Nous choisissons une chapelle délabrée d’Arlon pour y tourner sous l’œil expert de Roland De Greef. Le clip sort fin août et lance le décompte final.

En septembre, l’album sort et sa promotion commence. Nous avons donc la chance d’entendre pas mal parler de nous durant l’automne et l’hiver 2017. En effet, une page complète nous est dédiée dans l’Avenir du Luxembourg, nous avons droit à quelques minutes d’interview sur TvLux ainsi qu’à des passages dans différentes radios (7FM, BXFM, Vivacité) Ma préférence allant, en tant qu’amateur de rock, à mes échanges téléphoniques avec Pierre Paulus et à la présentation de notre album sur Classic 21. Dans le même temps, plusieurs radios passent nos titres sur leurs ondes dans toute la Wallonie et nous avons également l’énorme plaisir de voir quelques critiques très positives sortir sur des sites spécialisés. Nous terminons 2017 par plusieurs concerts qui nous permettent de dévoiler publiquement notre plaque avec un moment spécial pour mon frère et moi lors d’un concert « à la maison » devant notre famille et bon nombre d’amis au Bedlam in Witry.

2018 démarre donc sous les meilleures auspices avec déjà quelques dates de prévues dans et en dehors de la province mais également quelques passages en radio. Nous serons le 24 mars au Relais Saint-Martin de Beauvechain et le 6 avril à Bras. (le 5 mai à Neufchâteau, le 23 juin à Bouillon et le 17 août à Fauvillers ne sont pas encore confirmés à l ‘écriture de ses lignes)

Du point de vue de nos inspirations, même si on nous a pas mal comparé à Noir Désir (surtout notre titre « Encore une histoire » au titre « Aux sombres héros de l’amer ») je ne pense pas que le groupe de Bertrand Cantat y prenne une grande place. On nous a également comparé aux Béruriers Noirs et à Luke mais je pense que cela se résume au fait que nous faisons du rock en français. Pour ces deux groupes comme pour Noir Désir, je ne pense pas avoir jamais écouté d’autres titres que leurs plus connus. Mon inspiration vient essentiellement de Nirvana, pour le côté sombre et dur de notre musique mais aussi de groupes moins connus comme Guerilla Poubelle ou Deportivo pour le chant en français. Guillaume n’écoute principalement que de la musique électronique, Christophe des classiques du rock et le mélange de tout ça donne Anoïa.

La création de nos morceaux débute généralement de la même manière, j’arrive en répète avec de nouvelles idées que j’ai déjà travaillé seul chez moi et les propose aux autres. Souvent j’apporte une structure de morceau déjà grossièrement brossée à la guitare et au chant. Les autres l’assimilent et y apportent leur instrument. Ensuite c’est simple, on joue, on joue, on joue, on use le morceau jusqu’à ce que tout le monde soit content de ce qu’il fait et de ce que les autres font et que le titre prenne sa structure définitive. Chacun amène ses remarques et ses envies et il n’est pas rares qu’une chanson soit encore modifiée par la suite.

Nos envies pour le futur sont de continuer à prendre du plaisir en répétition et en concert, de faire encore beaucoup de rencontre, de discuter musique autour d’un verre et de partager de bons moments avec ceux qui apprécient ce que nous faisons. Nous sommes très fiers de ce que nous avons réalisé jusque maintenant et espérons bien sur continuer sur cette voie pour voire jusqu’où elle peut nous mener mais le principale à mes yeux reste de profiter de tout ça un maximum.

Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ?

Un peu par hasard. Depuis mon enfance, j’ai toujours écrit pour le plaisir. Je m’en tenais cependant à des textes assez courts, dans le genre de la nouvelle. Étant jeune, je n’ai jamais eu le métier d’auteur comme plan de carrière ni même comme rêve. Je voulais être professeur et je me serais volontiers satisfait d’une carrière d’enseignant, c’est un métier qui m’a passionné. Au bout d’une vingtaine d’années, j’ai accédé à différents postes de direction et c’est alors que j’ai écrit mon premier roman « La Reine des Spagnes ». C’était une sorte d’exutoire pour échapper à la pression de la charge. Je ne me faisais aucune illusion sur mes chances d’être publié, mais, à ma grande surprise, le miracle s’est produit. Dès mon premier essai, j’ai été contacté par Jacques Peuchmaurd, un des grands directeurs littéraires des éditions Robert Laffont. Il m’a soutenu. Sans lui, je n’aurais jamais pu espérer me retrouver dans une si prestigieuse maison, alors que je n’y connaissais personne et que j’avais seulement envoyé mon manuscrit par la poste dans la marée des 4 à 5000 ouvrages que cet éditeur reçoit annuellement.

Pourquoi un éditeur parisien s’intéresse-t-il à un auteur belge ?

Le choix de l’éditeur est subjectif. Il publie un manuscrit parce que, à sa lecture, quelque chose l’accroche personnellement. Le choix ne se fonde pas sur des critères rationnels, ils n’existent pas. C’est une affaire de sensibilité, puis de relations individuelles. Dès ma première rencontre à Paris avec Peuchmaurd, le hasard a joué en ma faveur. Il m’a demandé où j’avais fait mes études universitaires. Je suis un classique de l’Ulg. Or il était un ami de Marie Delcourt, la grande philologue de notre université, pour laquelle il avait une admiration sans bornes. Il avait également publié son mari, Alexis Curvers, le talentueux auteur de « Tempo di Roma ». Il m’a donc assimilé à ces grands noms et à la culture liégeoise pour laquelle il avait la plus grande estime. Nous sommes devenus amis. Je me souviens d’une journée passée à Liège avec lui. Il adorait cette ville et ses habitants, il buvait du petit lait.

Vos romans sont-ils marqués par notre région, notre commune ?

Tous mes romans se passent en Belgique, ce qui est déjà un phénomène rare chez un auteur belge. Je les ai situés dans différentes régions, l’Ardenne, Liège, les cantons de l’Est, le Limbourg, Charleroi dernièrement. Mon roman « La femme manquée » est très inspiré par le village de Bodange où j’ai habité trois ans, un village que mon épouse et moi-même aimions beaucoup, où nous avons été accueillis par des gens chaleureux, notamment la famille de J.P. qui se reconnaîtra si elle lit ce bulletin. Mon roman « En son absence » se rapporte très clairement à la vallée de la Sûre et est imprégné des paysages de Strainchamps où j’habite actuellement.  Il faut néanmoins souligner qu’un auteur s’inspire très librement des lieux qui aident à soutenir son imagination. Il les modifie à sa guise. Il est toujours risqué de vouloir identifier rigoureusement les endroits où se déroule l’action d’un roman. C’est la raison pour laquelle je rebaptise systématiquement les lieux qui pourraient être reconnus. Ils sont devenus des lieux de fiction, ce ne sont plus des positions géographiques.

Pourquoi écrire des romans ?

Il y a toutes sortes de romans et de romanciers. Moi, j’essaie d’être un romancier selon la définition de Jean Giono : un raconteur d’histoires. Je m’efforce d’abord de fabriquer une bonne histoire qui captivera mon lecteur. Pour les besoins de mon récit, j’invente des personnages. C’est là le plus intéressant pour moi. Le romancier, en effet, a un privilège que nous n’avons pas dans la vie de tous les jours. Le romancier est censé savoir ce qui se passe dans la tête et dans le cœur de ses personnages. Il nous fait donc voir le dessous des cartes de la vie. Notre perception des événements et des personnes dans la vie réelle est toujours superficielle. Nous n’avons accès qu’à l’apparence des événements, nous ne voyons que le masque des êtres humains. Le roman nous permet de passer de l’axe horizontal sur lequel nous vivons, à un axe vertical. Nous plongeons sous la surface de l’existence. Revenus de cette plongée, nous serons peut-être plus prudents dans les jugements que nous portons sur nos semblables.

Mais vous écrivez aussi du théâtre. Pourquoi ?

J’ai écrit quelques pièces dont « L’évasion de Socrate » actuellement donnée par le théâtre Arlequin de Liège. Pour moi, le théâtre est un genre qui permet de faire passer des idées dans un langage direct qui s’adresse à un large public. J’espère que ce n’est pas trop prétentieux, mais mon théâtre est plutôt philosophique, sans que cela doive faire peur, car les idées y sont toujours exposées de manière vivante et simple. Par exemple, « L’évasion de Socrate »  met Socrate en scène la veille de sa mort quand Criton, un de ses disciples, veut le persuader de s’enfuir de la prison où il attend son exécution. On assiste donc à un complot pour organiser cette évasion avec la complicité de Criton, de la femme de Socrate et du geôlier. La question principale est la suivante : Socrate a été condamné injustement, dans ce cas, n’est-il pas en droit de tout faire pour échapper à sa condamnation ?  Criton le pense et pourtant Socrate prétend que par respect pour la justice, il faut accepter même les condamnations injustes. Attitude héroïque ou perversion de l’idée de justice ?

Vous avez créé le prix et le festival du 2e roman. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une animation littéraire que mon épouse et moi-même avons créée à la demande de M. André Bouchat, bourgmestre de Marche-en-Famenne. Tous les deux ans depuis 2012, la ville de Marche-en-Famenne avec l’appui de la Province de Luxembourg  organise un Festival et un Prix du deuxième Roman de la Francophonie (Prix Horizon). Ce prix est proposé à tous les écrivains de langue française, auteurs d’un deuxième roman publié à compte d’éditeur dans un pays francophone. Notre but est d’aider les jeunes écrivains à franchir la difficile étape que constitue souvent le deuxième roman, celui qui confirme la vocation d’un auteur, et de promouvoir la lecture au sein de la population. Il s’agit, en effet, d’un prix populaire. Nous recevons une cinquantaine de deuxièmes romans des grandes maisons d’édition surtout françaises, parmi lesquels un jury sélectionne six livres. Ces six livres sont offerts aux comités de lecture que nous avons suscités partout en Belgique francophone et dans la région Grand-Est en France avec laquelle nous collaborons. Actuellement, nous avons 250 comités de lecture comptant au total plus de 2000 lecteurs. Ces lecteurs viennent rencontrer les auteurs lors du festival qui se tient à Marche en mai et, lors du gala de fermeture, ils élisent le lauréat au suffrage universel. Si des personnes de la commune voulaient former un comité, rien de plus simple. Il suffit de réunir un groupe d’amateurs de lecture et de s’inscrire auprès de la Bibliothèque provinciale de Marche. Mais pour cette année, c’est trop tard. Prochaine édition : 2020.

Dans le village de Fauvillers, juste à côté de l’église, vous trouverez une boite à livres. Le principe est simple, vous prenez un livre dans la boite et vous en déposez un autre. C’est un système d’échange simple et convivial qui a été installé par Claudine Lodomez.

« J’avais envie de partager cela avec d’autres personnes plutôt que de laisser les bouquins au grenier. L’idée avait germé il y a quelques temps déjà, puis je suis allée à Volaiville chez une dame qui en avait installé une. En rentrant, la décision était prise. Ça marche assez bien. »

Dans sa boite, Claudine retrouve toutes sortes de livres, des plus récents aux plus anciens, et souvent de bonnes surprises. Si l’idée vous plait, et que vous avez envie de découvrir ou de partager vos lectures, n’hésitez pas à visiter la boite à livres. Elle est destinée à tous les lecteurs de la commune et d’ailleurs qui le souhaitent.

Mon cheminement, ma motivation profonde c’est W. Shakespeare qui en une phrase les résument : « Et nous prendrons sur nous d’expliquer le mystère des choses… ». J’explore sans cesse de nouveaux horizons.

L’art est pour moi le vecteur idéal pour partager cette passion de la découverte. Actuellement je travaille sur une série de portraits, acrylique sur toile, intitulée : Je ne suis pas un robot.

L’être humain est devenu ma principale source de recherche et d’inspiration. Les méandres de son cerveau me semblent aussi tortueux que les mystères de l’Univers. Je peins des portraits d’êtres humains transformés en sortes de robots composés de petites cases. Le matérialisme tente de conformer tout le monde à un modèle qui fonctionne comme une machine. Un modèle unique. Un robot qui ne fait pas de sentiment. Pourtant ces cases dont mes robots sont composés sont à la fois différentes et ressemblantes pour chacun car une même matière nous constitue.

Je rêve d’un monde plus juste plus solidaire où la poussière d’étoiles irradie dans l’immensité de l’Univers cosmique.

Les artistes connus qui m’inspirent Johannes Vermeer, Pierre Bonnard, Andy Warhol, Christian Boltanski, Egon Schiele, Kazimir Malevich, Louise Bourgeois, René Magritte, Wim Delvoye, pour la profonde humanité de leur œuvre…

Mais en règle générale tous les artistes et toutes les disciplines artistiques m’inspirent. Que ce soit la musique, la littérature, la danse, le théâtre, la bande dessinée, le cinéma, la photo,…l’art fait partie de ma vie en permanence et à tout niveau. Tout est art, vivre est un art.

Voici l’histoire de Common Fates. Mon histoire.

J’ai commencé la guitare lorsque j’avais 15 ans. Un pote à l’école revendait une guitare et un ampli fait main, le tout pour 6.000 BEF je pense.

Je n’y avais encore jamais pensé mais je me suis alors dit que jouer de la guitare pourrait être sympa.

A ce moment-là, bien entendu, il n’y avait pas toutes les facilités qu’on connait aujourd’hui et notamment l’Internet. J’ai appris les accords de guitare grâce à un ami de classe qui me les dessinait sous forme de tablature sur des sous-bocks.

J’ai bossé dur à raisons de plus de 15 heures par semaines et ça a vite payé. J’ai très vite joué sur des titres de Nirvana pour passer ensuite à Metallica et autres groupes plus « complexes »

Common Fates est né en 2004 à mon initiative. Plusieurs musiciens se sont succédés dans le groupe jusqu’en 2008 où le line-up se solidifie. Les compos prennent forme et sont prêtes à être enregistrées. Les scènes sont plus nombreuses et le groupe s’associe à Pascal Borbé qu’on m’a invité à rencontrer. Décédé il y a peu, il était le frère d’André Borbé qui officie notamment dans Machiavel.

Pascal nous positionne sur de belles scènes comme notamment la scène des Franc’off durant les Francofolies de Spa.

Peu de temps après, je rencontre Mario, le chanteur de Machiavel (lui aussi décédé il y a peu). Il apprécie notre travail et nous rentrons dans les célèbres studios Hautregard. Mario est alors notre directeur artistique. Nous y passerons des moments incroyables et enrichissants.

Nous faisons notamment appel à André Borbé pour enregistrer les claviers sur notre titre « A million lies ». Damien Chierici (Dan San) se chargera des violons sur, entre autres, « Unintentionally ».

Deux semaines plus tard, les instruments sont en boîtes. Il me reste à enregistrer le chant dans le studio de Roland de Greef à Bruxelles. Deux nouvelles semaines seront nécessaires.

L’album Words Unspoken sortira fin 2009 sur le label MoonZoo Music et sera distribué par Universal Music. En décembre 2009, l’album entre en 19ème place de l’Ultratop dans la catégorie meilleures ventes d’artistes belges et fait son apparition dans les playlists belges (Classic 21, Must FM, Vivacité,…), luxembourgeoises (RTL, Eldoradio, …) et françaises (LorFM, …).

Les scènes s’enchainent entre 2009 et 2013 dont certaines nous ont plus marqués d’autres. Je pense notamment au Algrange Festival LorFM dans le nord de la France où nous nous sommes retrouvés sur scènes avec notamment Mario de la Star Ac’ et Quentin Mosimann (Lorfm) … Mais également la première partie Mass Hysteria au 112 à Tenneville (FR).

Ce dernier concert marquera une rupture au sein du groupe. Alors que le second album « Lamb vs Wolf » vient de sortir, Jérémie, notre bassiste, et Christophe, notre batteur, quittent le groupe pour se lancer dans une autre aventure.

Depuis lors, Common Fates n’a plus vraiment fait d’apparition. J’ai continué à composer des morceaux et à les travailler avec Maxime Fannoy, resté fidèle au groupe et confiant sur son avenir.

Nous avons entrepris il y a quelques mois des démarches pour retrouver un batteur et un bassiste.

Les répétitions devraient reprendre dans les prochaines semaines pour, je l’espère, pouvoir être rejouer sur scène et, pourquoi pas, sortir un 3ème album !

Téléchargement et albums

Les deux albums sont présents sur les plateformes de téléchargement (iTunes, Amazon, …) ou d’écoute telle que Spotify 

Notre page Facebook : https://www.facebook.com/commonfates/

Ps : les personnes désireuses d’acheter un album (10 EUR) ou les deux (15 EUR) peuvent me contacter via info@commonfates.com ou dorian.gregoire@gmail.com

Les clips :

I know there’s something going on (Frida) : https://www.youtube.com/watch?v=yTI4OpejJB4

Unintentionally (tourné dans la grange de Rejeane L L): https://www.youtube.com/watch?v=Yh4AxmGQiL0

Down (tourné à Honville vers l’ancien moulin) : https://www.youtube.com/watch?v=E5pYRe748sY

What’s going wrong today ? https://www.youtube.com/watch?v=y8lzE9d3HOU

Eléonore Bidaine est étudiante en 3e baccalauréat Photographie à Saint-Luc, à Liège. Ayant grandi à Fauvillers, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de partager les regards qu’elle pose sur «son» Ardenne natale dans le cadre du projet «Belgique(s), Territoire Liquide»*, une «mission collective menée à bien par l’ensemble des étudiants de la section Photographie, proposant une pluralité de sensibilités différentes permettant de réinterroger la notion de territoire» relaie Eléonore. Elle donne à voir un pays séculaire sur lequel le temps ne semble avoir aucune prise. Une terre qui exige qu’on s’y attarde pour se révéler dans des nuances inédites que les premières heures de l’aube réinventent au gré des saisons. Des plateaux que la poésie automnale a surpris dans le silence précédant le lever du soleil. Une région dont l’épaisseur, les aspérités, la rudesse abritent, encore aujourd’hui, des traditions vivantes. De celles-ci également, Eléonore a voulu témoigner en produisant une série d’instantanés, des images fortes, brutales, traduisant les émotions contrastées éprouvées depuis l’enfance.

*Le projet «Belgique(s), Territoire Liquide» 2017-2018 – Section Photographie, Saint-Luc a fait l’objet d’une publication ainsi que d’une exposition, à Liège, dans le cadre de la Biennale de l’Image Possible.

Geneviève Boland, la photo au naturel

Vous avez déjà souvent pu admirer ses photos dans les pages du bulletin communal. Une exposition de ses photos de papillon est visible aussi, depuis plus d’un an, dans la salle du conseil communal. Geneviève Boland, de Hotte, a accepté de répondre à nos questions.

 

Comment vous est venue l’envie de pratiquer la photo ?

À Liège, mes études secondaires en section art, avec option photo, ont été un facteur déclencheur. Mais ce n’est qu’en m’installant à Fauvillers et avec l’arrivée du numérique que ma passion s’est développée.

Quels sont vos sujets de prédilection ?

La nature est ma muse, ici, on peut dire que je nage dans le bonheur et que l’inspiration est au coin de chaque chemin.

Si les papillons ont longtemps été mes sujets de prédilection, leur raréfaction m’entraîne de plus en plus vers les paysages.

La commune de Fauvillers regorge de petits coins sauvages qu’il faut savoir dénicher.

Ce sont des heures, de jours, des mois à parcourir de long en large chaque recoin de nature. Ses longues balades en communion avec la nature éveillent en moi l’envie de partager la beauté de ces moments passés dans l’intimité des prés, des forêts et des rivières.

Où aviez-vous exposé les photos qui se trouvent désormais dans la salle du conseil ?

J’ai réalisé quelques tirages photos qui ont voyagé d’exposition en exposition en France, mais aussi à Namur au festival AVES pour atterrir dans la belle salle des mariages de la commune de Fauvillers.

Avez-vous d’autres passions artistiques ?

Depuis peu, j’ai renoué avec la peinture, d’abord l’aquarelle, puis l’acrylique mais toujours sur le thème de la nature et des animaux qui nous entourent.

Premier appareil reflex acheté en 1978, un CANON FTB , une référence à l’époque, mais en argentique, donc avec film de 24 ou 36 photos max dont il fallait attendre le développement parfois un mois plus tard, à chaque photo, je notais mes réglages sur un petit carnet et vu le prix (+ ou – 0.70 euro la photo développée) on n’appuyait sur « la gâchette » qu’à coup sûr.

Pour comparaison, je rentrais d’une course autos avec 20 photos prises pour + ou – 1000 photos pour le même exercice en 2017. Autant dire qu’à l’heure actuelle, et avec les nouveaux appareils numériques aux réglages à l’infini, on a beaucoup plus de chance d’un bon résultat et sinon il y a encore « photoshop » sur l’ordi pour corriger une bonne partie des erreurs.

Pour le stress… je fais un reportage mariage et je remarque à la sortie de l’église que j’ai changé les réglages de l’appareil sans le vouloir… les quinze jours les plus longs de ma vie de photographe… attendre le développement des films pour voir si j’avais bien le passage des alliances des jeunes mariés à qui je n’avais rien dis.

En 2007 je passe au numérique, une révolution, avec des réglages 10 fois plus performants, exemple, 3 photos/seconde et des objectifs ultra-lumineux .

En 2008, un objectif 300mm (x6) et avec cette magnifique forêt d’Anlier et toute sa faune je me dis que ce sera « bingo » , c’est sans compter sur mon manque de patience, et où mes amis photographes sortent de superbes photos de cerfs, moi je me retrouve … endormi sur un mirador pendant que des sangliers y mangent au pied.

En 2009, je change de route et retourne vers la photo de sport, pendant 2 ans.  Je vais suivre les juniors du team vélo « Vérandas Willems » , beaucoup de plaisir, je rentrais avec mes 800 à 900 photos de la course et je passais mes soirées à faire un CD photos à chaque junior avec toutes les prises où il apparaissait je leur envoyais à chacun et … attendais un petit mot en retour.

Maintenant avec la retraite, je suis le plus souvent sur mon vélo mais avec notre superbe région, il y a toujours un petit appareil photo dans l’une de mes poches…

Ecrire en wallon au 21ème siècle…

Issu d’une famille où le wallon était parlé entre mes parents et originaire de Fauvillers, où  l’on patoisait volontiers entre habitants, je ne suis pas resté insensible à «  ce latin venu à pied du fond des âges »,  dixit Julos Beaucarne.

Lors de mon entrée dans le secondaire à l’Institut St Michel à Neufchâteau, j’ai  vécu  le cours de wallon de l’Abbé R. Mouzon comme un enchantement, une référence dans l’enseignement de la langue. Avec application, nous étudiions les auteurs wallons , le vocabulaire, la grammaire, les  sonorités « locales »  de la langue…. Puis, ce furent des récitations devant un public, fin connaisseur. Je garde à l’esprit la récitation d’un extrait de « Florentine », roman en dialecte de Witry écrit par Victor Enclin en 1947.

Une nouvelle étape fut franchie lorsque le Musée de la Parole au Pays de Bastogne me proposa de mener une série d’enquêtes linguistiques dans la commune de Fauvillers en 1982. Un groupe d’informateurs , bilingues français-wallon, traduiront des centaines de mots au départ du Questionnaire Haust. Pour le jeune initié que je suis à l’époque, c’est la découverte d’une langue qui émet des variantes à quelques kilomètres d’intervalle : si à Hollange et Menufontaine, le mot « soif » se dit  « swa », Fauvillers se distingue en disant « swè » Je m’aperçois ainsi que Fauvillers  joue quelque peu à la  petite cité, au chef-lieu qui coiffe les villages voisins, en tout cas quant au dialecte.

Dans une étape ultérieure, je me suis lancé dans l’écriture en wallon. Il me semblait que le dialecte chantait d’autant plus que j’écrivais en vers. Ce qui m’inspirait le plus à l’époque de ces écrits, c’est ce monde des anciens, leurs métiers, leurs outils, les fêtes et le folklore local, sans omettre  pour autant l’âpreté de la vie mais aussi ce qui la rend plus supportable  ( les flâwes k’on s’raconté ).

Je parle à l’imparfait parce que je n’écris plus en wallon. La raison ? Depuis que j’ai quitté le village de Fauvillers, je ne suis plus suffisamment  en contact avec  le parler  wallon.  Cependant, je ne manque pas une occasion d’échanger avec mes aînés et d’éprouver beaucoup de bonheur de montrer à mes grands élèves que le wallon «  emplit le palais comme un grand cru ». Je les invite à devenir des spectateurs ou, mieux encore, des acteurs dans les troupes de théâtre wallon de leur village ou « on poû pu lon »

J’avoue même qu’avoir écouté , lu , écrit le wallon donne l’envie de composer  dans une langue qui lui doit ses origines : le français.

Lès cink sêzons

On dit k’ i fât s’ dèmèfiè dès scrîjeûs walons.

Come lès charlatans, i v’s-ambèrlificotant,

I fant même tchantè, dansè, brêre, rîre a scrîjant.

I s’ pèrmètant même dè pârlè dès cink sêzons !

 

I-gn-an-è k’ cate, mês la cinkième, cè srè la vosse !

Djè la ravoûyrê an doûceûr, an parfondeûr.

C’ èst la pus bèle, tote tchèrdjée d’ odeûrs èt d’ coleûrs.

On.n-è tortos l’ même keûr : chake sêzon, c’ è-st-one noce !

 

Îvièr, twè tè t’ sovins dè mès djan.mes dè gamin ?

Mès sabots d’ cinsî foncint la tère ki rpwazét.

Dj’ asté rwè dins nosse mâjon kè t’ duvèt rtchâfét.

Lès fagots dès djins t’ ont brûlè, vî malandrin !

 

Prétins, twè tè t’ sovins dè mès tinres mwins d’ gamin ?

A chake eûre ki passét, djè voûyé tès fleûrs d’avri.

Ta tchaleûr apwartét la vèrdeûre su l’ courti.

Lès priyères su lès rècoltes anoncint l’ bon tins.

 

Èstè, twè tè t’ sovins dè mès fwèrts brès d’ gamin,

Dè m’ cwars dranè ki bâtichét dès môyes dè foûre ?

Sèlo èt dinrées vikint leû tins d’ amoûr.

L’ome louwét sa Mére dè lî avèr dènè s’ pwin.

 

 

Sint Rmi, twè tè t’ sovins dè mès nwârs-ûs d’ gamin ?

On drouvét la tère ki vômichét lès crompîres.

Ma tièsse crolée astét plêne dè coleurs dè cîre.

Su l’ pâzê d’ mes parints, tès fouyes s’ outchint Tossint.

 

 

Jean-Marie Lhote, dans Srîjeûs d’ Ârdène, une publication du Musée de la parole de Bastogne, sous la direction de Michel Francard.

Les cinq saisons

On dit qu’il faut se méfier des écrivains wallons.

Ainsi que les imposteurs, ils vous trompent.

Ils font même chanter, danser, pleurer, rire en écrivant.

Ils se permettent même d’évoquer les cinq saisons !

 

Il n’y en a que quatre, mais la cinquième sera la vôtre !

Je la réveillerai, en douceur, en profondeur. 

C’est la plus belle, porteuse d’odeurs et de couleurs.

On a tous le même cœur : chaque saisons est une noce !

 

 

Hiver, toi, te souviens-tu de mes jambes de gamin ?

Mes sabots de fermier enfonçaient la terre qui reposait.

J’étais roi dans notre maison que ton duvet réchauffait.

Les fagots des gens t’ont brûlé vieux vagabond !

 

Printemps, toi, te souviens-tu de mes mains fragiles de gamin ?

À chaque heure qui s’écoulait, je veillais tes jonquilles.

Ta chaleur apportait la verdure dans le jardin.

Les prières sur les champs annonçaient le bon temps.

 

Été, toi, te souviens-tu de mes bras costauds de gamin,

De mon corps éreinté qui construisait des meules de foin ?

Soleil et moissons vivaient leur temps d’amour.

L’homme louait sa mère de lui avoir donné son pain.

 

Automne, toi, te souviens-tu de mes yeux sombres de gamin ?

On retournait la terre qui débordait de pommes de terre.

Ma tête bouclée était chargée de couleurs de cire.

Sur le chemin de mes ancêtres, tes feuilles s’appelaient Toussaint.

 

 

(Traduction française)

C’est avec la découverte du Concours Reine Elisabeth que Léopold Bidaine, originaire de Fauvillers, découvre sa passion pour le piano. Il est alors âgé de quatorze ans lorsqu’il commence les cours à l’Académie de Musique de Bastogne, sous l’oeil bienveillant de son professeur, Christiane Thiry.

Très vite, son travail l’amène à tenter le concours d’entrée au Conservatoire Royal de Liège. Un concours qu’il réussira, et il entre alors, à seize ans, dans la classe d’Étienne Rappe. Après un bachelier réussi avec distinction, il entre en master et reçoit les conseils de François Thiry, Jean Schils et Marie-Paule Cornia.

Il participe également à plusieurs concours, nationaux et internationaux, et s’illustre à plusieurs  d’entre-eux (demi-finaliste du Concours de Piano de Liège en 2014, Deuxième médaille du Concours de Brest en 2015 et demi-finaliste du Concours International de Piano de Nice Côte d’Azur en octobre dernier).

Il est aussi amené à travailler, au cours de stages et de master-classes, avec de grands maîtres du piano, tels Jean-Bernard Pommier (lauréat du Concours Tchaïkovsky), Boyan Vodenitcharov (3e prix du Concours Reine Elisabeth 1983) ou encore Gabriele Vianello.

Toujours désireux de partager la musique classique, il donne bon nombre de récitals, en province du Luxembourg (au Château du Pont d’Oye à Habay, au Juillet Musical de Neufchâteau) et à Liège. Il est également invité à présenter un concert-conférence, en 2016 à Arlon, à l’occasion du 260ème anniversaire de la naissance de Mozart, un compositeur qu’il affectionne particulièrement.

Il termine actuellement sa dernière année de Master au Conservatoire de Liège, et à l’occasion de  seconder régulièrement son professeur, Etienne Rappe, lors du stage estival de musique de Dinant (IMA asbl).

Depuis 73 ans, les événements de l’hiver 1944-45 prennent une place importante dans tous les villages du périmètre de Bastogne.

Le village de Sainlez n’a pas échappé à cette tragédie provoquée par les bombardements du 18 au 28 décembre 1944. Sainlez, comme beaucoup d’autres, restera marqué à jamais dans sa chair et dans ses murs.

C’est pour cette raison qu’une poignée de passionnés a pris l’initiative en 2014 de créer l’ASBL « La Mémoire Civile 1940-1945 ». Le but de cette ASBL est de sauvegarder et ensuite de transmettre la mémoire de ces évènements, surtout aux plus jeunes.

Lors du 70e anniversaire, un circuit de 3.5 km composé de 8 panneaux et d’un musée dans un ancien fournil a été créé. Cette démarche vise à mettre en évidence la mémoire des civils pendant la bataille des Ardennes.

Le circuit peut se faire avec ou sans guide. Pour les visiteurs désirant être guidés, il suffit de contacter les membres de l’ASBL.

Notre ASBL a aussi comme projet de mettre en évidence les souvenirs liés à la période de la reconstruction située entre 1945 et 1955.

Le nombre de destructions matérielles provoquées par ce conflit a engendré une phase transitoire où les habitants qui furent sinistrés ont dû recourir à des abris provisoires, du type « baraquement en bois ou tunnel métallique ».

Afin d’améliorer l’accueil, de disposer d’une surface d’exposition supplémentaire et d’échange sur la mémoire, l’ASBL a lancé
en 2016 le projet de reconstruction à l’identique d’un « tunnel métallique ». Celui-ci devrait voir le jour dans les années à venir.

En décembre 2019 auront lieu les commémorations du 75ième anniversaire. A cette occasion, notre ASBL vous proposera plusieurs activités à découvrir en famille.

Chaque visiteur est le bienvenu sur notre lieu de mémoire.

Nicolas Stilmant – Le chemin des écoliers

J’ai toujours aimé écrire, raconter des histoires, imaginer, jouer un rôle sur scène ou à travers les mots. Pas très surprenant, dès lors, que le premier livre que j’ai publié était une pièce de théâtre écrite pour la troupe que j’ai lancée à Fauvillers, le théâtre de la Lore. Ce n’était pas la première pièce que j’écrivais, puisqu’à l’université, je m’étais déjà testé à l’exercice de la Revue du cercle Philo et lettres, le spectacle parodique où les profs étaient – gentiment – moqués.

Dans Au diable la magie, une famille en crise est secouée par la visite inattendue du diable, qui ajoute encore à la confusion. La pièce avait été écrite durant les répétitions avec la troupe de théâtre. Elle a été publiée en 2012 aux éditions Art et comédie, et a été jouée, depuis, par d’autres troupes.

En 2014, avec deux collègues de la Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg, Annie Gobert et Nathalie Grandjean, nous avons publié une valise pédagogique sur le thème de la santé destinée aux enseignants d’élèves de 2,5 à 8 ans.

Dans ce cadre, j’avais rédigé des fiches de vocabulaire, mais aussi des albums pour enfants. Ce sont trois albums, avec trois niveaux de difficultés dans le texte pour respecter la progression de l’apprentissage de la lecture. Le chemin de l’école raconte l’histoire d’une petite fille qui se surcharge de cartables et de fardes le matin et va rencontrer des camarades surprenants sur son chemin. Le grand air rappelle aux enfants l’importance de profiter des jeux en extérieur, il apprend également les onomatopées (toc toc, plouf, cocorico…). Enfin, le nez de Lucas est l’histoire d’un petit garçon doté d’un odorat très fin. Il permet également d’apprendre les expressions françaises contenant le mot « nez », comme « avoir du nez » ou « tomber nez à nez ».

Bien que le temps me manque un peu pour écrire depuis 2014, les idées ne manquent pas. Peut-être le sujet de futurs livres.

Photographier, en grec, signifie « écrire avec la lumière ».

Ecrire avec la lumière exige une technique, certes, afin d’offrir au cliché la meilleure exposition, choisir un effet spécifique.

Au-delà de la connaissance de l’appareil, reste le bonheur de se laisser toucher par le sens qui dépasse le matériel.

Je cite ici  F. Kafka qui rejoint ma sensibilité: « Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience. »

La passion qui m’anime se donne en témoignage d’une réalité parfois violente et en même temps autant d’opportunités de rencontre, d’échange et de beauté.

Au fond, je crois que la part d’ombre inhérente à la clarté en chacun de nous peut être accueillie avec bienveillance et sans jugement: un premier pas peut-être vers la tolérance et l’amour qui me sont chers.

Ce n’est pas par hasard que je privilégie le noir et blanc…

Derrière mon appareil passe une fragilité, une reconnaissance aimante et réciproque, une authenticité rayonnante.

C’est en effet là que je me sens être, en photographiant des scènes de rue, des visages inconnus marqués par l’instabilité de la vie, la solitude.

Le travail social, ma source d’inspiration principale m’enrichit de la diversité des histoires, des cultures.

L’appareil photo m’accompagne effectivement partout vers une interpellation quotidienne et une vraie joie de ces instants partagés.

« La fonction créatrice est un atout pour la vie » nous dit Louise Poliquin.

Cette phrase résume assez bien le fonctionnement de Réjane Muller. Tout est sujet à créer :en pensée et en action avec le moindre bout de papier et même avec le végétal auquel Réjane voue un véritable passion.

Elle ouvre d’ailleurs régulièrement son jardin et son univers à la rencontre de la beauté aux travers de parcours colorés éphémères.

Dans l’intérieur d’une fleur la couleur, la matière, la symétrie donnent une intensité à la Vie.

Cette émotion fait vibrer et créer Réjane qui envahi la toile avec toute sa belle énergie.

Tout son cheminement philosophique se retrouve aux travers des séries. Chaque période a sa tonalité.

Mais les couleurs privilégiées sont les couleurs chaudes comme la chaleur humaine. Les blancs sont aussi à l’honneur liés au sépia dans une recherche de paix intérieure.

Peindre, c’est aussi l’expression de soi .Il n’est pas rare d’être surpris par la couleur qui s’impose dans un moment charnière de l’existence. Comme ce rose flash qui prends toute la place quand la joie d’être soi se découvre.

Où encore cette recherche de trouver la lumière dans un vert puissant .Les rouges surlignent eux l’abondance dans toute sa splendeur.

Réjane a fait de très nombreuses expos et a reçu plusieurs prix confirmant son travail.

Dans différents pays, elle a aussi participé à des événements où elle a fait des installations contemporaines…parfois monumentales !

La générosité et le rayonnement brille chez cette femme qui aime avant tout la VIE et les relations humaines.

En l’an 1996, la ministre de l’Éducation en place, dont j’étais le loyal sujet, m’offrit, comme à beaucoup d’autres, de prendre des vacances éternelles. Tout heureux de l’aubaine, je me suis précipité vers la sortie, bien aise de quitter un rafiot qui, à mon avis, prenait l’eau de toutes parts.

Pour meubler une partie de ces loisirs qui me tombaient du ciel, je sacrifiai à une mode, toujours actuelle, la recherche généalogique.

Je me mis donc à parcourir dans les communes et dans les cures des centaines de registres et à fréquenter les dépôts d’archives d’Arlon, de Namur, de Liège, de Metz… toujours désireux quand c’était possible de relier le destin de mes vieux à la grande Histoire.

Ces recherches et le questionnement qui suivit me permirent de composer trois ouvrages. Les voici brièvement résumés.

Saga d’Ardenne publié en 2000

En parcourant des milliers de pages, en déchiffrant bien des « vîs papîs » à l’écriture parfois illisible, j’ai fait renaître des centaines d’humbles destinées étonnamment proches de nous, nombre de petites gens meurtries par l’injustice sociale, la pauvreté, la guerre…

J’ai aussi fréquenté ce qu’on appelle des « types », des personnalités dont la valeur ou l’originalité était reconnue, des individus dont le parcours plein de péripéties dut drôlement pimenter la vie en ce bas monde.

Je pense à Jean-François Georges, le premier Georges de Livarchamps, triple déserteur des armées napoléoniennes. Par archives interposées j’ai pu revivre ses dramatiques désertions et captures, de même que la condamnation par contumace de son frère Paul, lui aussi déserteur (5 ans de fer !)

En ce qui concerne la troisième désertion, je pouvais disposer du témoignage que la famille se transmettait de génération en génération : « Mon aïeul, disait mon père, avait déserté trois fois … son troisième essai fut le bon … il était moins une, car le chemin emprunté menait directement à Waterloo. Il avait réussi à quitter la colonne en marche, abandonné armes et bagages le long de la berge d’une rivière et, de l’eau jusqu’au cou, s’était caché dans les roseaux d’où il entendit les gendarmes à cheval crier – A qui ce fusil ?- puis, heureusement s’éloigner à bride abattue… »

Jean-François vint par la suite s’installer à Livarchamps en qualité de berger. Il épousa en 1819 Marie Élisabeth qui lui donna six enfants.

Je pense à Pierre Lutgen, ce grand-père que je n’ai pas connu. Il était issu, « le Peter », par sa grand-mère, d’une illustre famille, les de Waha, dont la lignée remonte au-delà des croisades. Le couple de Waha-de Steinbach et leurs descendants se ruinèrent en raison des bouleversements économiques de l’époque et suite à un parricide, le fils, dans un accès de colère ou de folie, ayant tué son père. C’est ce que nous livre une histoire teintée de légende.

A l’époque, point de parachute doré, point d’assurance-vie, point de chômage. Mon vieux Peter vint s’exiler à Honville en qualité de berger (lui aussi!). Pour arrondir ses fins de mois sans doute bien difficiles, il se fit « stitcheû »[1]. Bien implanté dans le village, il mit son point d’honneur à devenir conseiller communal sous l’égide du bourgmestre Jeanty. Il mourut prématurément dans la petite maison de Rejonru qu’il avait fait construire et dans laquelle je suis né.

Je pense aux Fraselle (le nom de ma mère) de Marvie qui, de nuit, vinrent libérer leur frère emprisonné à Bastogne dans un cachot de la Porte basse. Pour signer leur exploit, ils emportèrent la porte de la geôle.

[1]Celui qui égorge un animal au moyen d’un long couteau. A l’époque, le stitcheû allait notamment tous les avant-Noël immoler le cochon.

Le Rêve brisé publié en 2004

Lors de la composition de Saga d’Ardenne, j’avais été amené à m’intéresser à la famille Urbain, de Marvie. C’est qu’un de ses membres, Jean-François (1772-1847), mon ancêtre de cette lignée, avait eu maille à partir avec les services de la Conscription napoléonienne.

J’avais découvert au cours de mes recherches que le Jean- François en question avait un frère aîné, prêtre de son état, prénommé François-Joseph, mais curieux seulement de la destinée de mes ascendants en ligne directe, j’avais négligé de m’intéresser à son histoire. En voici la substantifique moelle.

Au printemps 94, François-Joseph est nommé prêtre. Les troupes révolutionnaires de la jeune République française viennent de remporter une victoire décisive sur les Autrichiens, nos maîtres du moment. Quelques mois plus tard, au son de la Marseillaise et du Ça ira, elles descendent la Pavêye de Bastogne. Accompagne ceux qu’on nomme les « sans-culotte » un long cortège de calamités : annexions, réquisitions, conscription… Mais dans leur besace, ils apportent aussi le message révolutionnaire au riche contenu d’humanité : liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme et du citoyen…

Enthousiasmé sans doute par ce programme novateur, le jeune prêtre jure sur-le-champ haine à la royauté et fidélité à la constitution républicaine. Illico, le nouvel ordre le récompense en le nommant curé de Bastogne, au grand dam de la majorité du clergé, de la bourgeoisie et du peuple. Ils lui feront payer très cher son engagement.

Le Rêve brisé, ce sont bien sûr les oppositions politico-religieuses que fit naître le régime français. Mais c’est aussi le Bastogne de ce temps : la toute-puissance du religieux, l’habileté du commerçant du cru, la lutte pour le pouvoir, la haine corse que se vouent deux crocodiles de la rue du Vivier, Guillaume Montfort et Jean-François Thiry.

Comme un grain de sable… publié en 2011

J’ai donc voyagé beaucoup dans le passé à la rencontre de « mes vieux ». Mais je me rendais bien compte que malgré le soin apporté, le résultat de mes recherches demeurait lacunaire. Souvent je m’exclamais : « Ah ! S’ils avaient pu confier à l’écriture le récit de leur vie ! » et un beau jour, mes vieux parents tous unis sans doute au-delà de l’espace et du temps m’ont renvoyé comme en écho mon interrogation : « Et toi qui en as le loisir et les moyens, les as-tu écrites pour les générations futures, les péripéties de ton existence ? Cette relation, sache-le, aurait sans doute un grand intérêt pour elles. Elles y trouveraient à la fois l’histoire d’une époque, pour elle révolue, les leçons d’une vie, l’âme du passé… Bref, tout ce qui pourrait alimenter leurs racines. »

L’exhortation venant de si haut, je ne pouvais me dérober. Le temps de tailler ma plume et de rassembler mes idées, j’entrepris donc de découper ma vie en chapitres. Cela, depuis mon enfance campagnarde jusqu’à ce jour annonciateur de mon hiver.

Le lecteur, en parcourant mes sentiers, retrouvera à n’en pas douter une parcelle de sa propre vie, cette vie qui, comme grain de sable, est bien trop vite emportée par le vent…

Ces trois ouvrages ont été édités par et pour le bénéfice du Musée de la Parole, qu’animent de bien belle façon Michel Francard, Pierre Otjacques, Joël Thiry…

Si vous voulez en savoir plus sur « mes immortels chefs-d’œuvre » et sur le Musée de la Parole, qui persévère dans la défense de la langue wallonne, prenez votre ordinateur ou votre tablette et tapez : « René Georges, Musée de la Parole ».

Merci de m’avoir lu.

Musicienne professionnelle, professeur à l’académie de musique d’Arlon, je me suis toujours adonnée à des activités créatives. L’une de mes préférées : jouer avec les mots et les sonorités et  m’amuser à tester et composer des musiques et des rythmes au piano.

Passés le labeur et l’académisme des études au Conservatoire, c’est après la naissance de mon 2ème fils que j’ai créé le projet de chanson Léa Cohen

Deux albums, associés à une quarantaine de concerts voient le jour :  « Quelques Lettres » (2010) et « Les Portes de l’Intense » (2014).  Ces 2 albums ont en commun le travail fin du texte, des mots et des sonorités. Les double-sens sont légion, permettant à l’auditeur de ressentir et d’interpréter le sens des chansons différemment au fil des écoutes.

Mon adolescence a été colorée des chansons de Goldmann, Berger, Maurane, Cabrel, Queen, Sting, … ainsi que la musique de répertoire dont la période romantique et impressionniste me touchaient le plus.

Mes meilleurs souvenirs de concert sont sans aucun doute l’ambiance de  la tournée de mon 2ème album avec les musiciens. Une super équipe où tout était prétexte à rigolade en même temps qu’un travail soigné. J’ai aussi beaucoup apprécié la gentillesse et la simplicité de Philippe Lafontaine, Perry Rose, Art Mengo et BJ Scott dont j’ai eu la chance d’assurer des premières parties.

A partir de 2015, très concernée par l’impact de la musique sur la santé, je me suis formée en application thérapeutique des sons, rythmes et musiques interculturels. Depuis, je propose des séances de méditation par le son et des cercles de voix en groupe ainsi que de l’accompagnement individuel.

Actuellement, mes projets artistiques sont en dormance car je planche sur l’exploration d’autres univers sonores, rythmiques et musicaux en espérant qu’ils aboutiront sur des créations à venir.

Liens internet :

www.leacohen.com

www.lesvoiesliees.com

The Tramps est un groupe de rock de la province du Luxembourg, et plus précisément de Fauvillers.

 

Thomas Schneider, Maxime Wirtgen, Benjamin Defays et Antoine Pierret partagent cette passion pour leur musique depuis l’année 2009.

Durant leur parcours, ils ont eu quelques très belles opportunités. Ils ont bénéficié d’un soutien financier de la province du Luxembourg pour participer à divers stages intensifs de chant, prestation scénique, sessions d’enregistrement et maîtrise du son sur scène.

ls ont également eu le privilège de participer au plus gros festival de musique punk rock d’Europe avec des artistes légendaires tels que Nofx et The Offspring. Ils ont joué sur des scènes prestigieuses telles que celle de la Rockhal où ils ont reçu des éloges des journalistes luxembourgeois.

En ce moment, le groupe enregistre son second album.


Je m’appelle Théo Auquière, j’ai 21 ans, j’habite à Fauvillers et aujourd’hui, j’entreprends des études de stylisme et modélisme à Liège. Dans cet article, j’ai tenté de résumer l’histoire de mon parcours artistique. Des cours de baby piano à l’académie de Bastogne aux créations exposées lors de la Lux Fashion Week.

Tout a commencé il y a quelques années maintenant lorsque que mes mains ont découvert le piano de mon papa. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant que je prenne goût à la musique et que je suive des cours de piano à l’académie de Bastogne. Peu de temps après, grâce aux cours obligatoires de solfèges, je me suis rendu compte que chanter était une nouvelle passion. Quelques cours de coeur des garçons, un an de cours de guitare pour pouvoir m’accompagner, deux ans de coaching vocal, une tentative à X Factor UK à Manchester et me voilà à auditionner pour The Voice Belgique. J’échoue la première année par manque d’expérience,

j’échoue la deuxième, je baisse les bras l’année qui suit et découvre une nouvelle passion qui est la mode. Comme je ne fais pas les choses à moitié, l’envie de défiler et de poser devant l’objectif me vient à l’esprit. Ainsi je décroche la troisième place au Best Model Kids et devient quelques mois plus tars demi finaliste au Top Model Belgium.

Cette passion très vite laissée de côté, je me remet à chanter et lors de la quatrième année, miracle, me voilà sur la scène des Blind Auditions de The Voice. C’est vrai, ce fut court, je n’ai pas été buzzé, cependant j’ai continué à chanter pour le plaisir et pu commencer des études de stylisme à Liège. C’était un choix difficile car entre les langues, la cuisine, la photographie, la musique et la mode, qui me passionnaient… Je vous laisse imaginer.

J’ai choisi la mode car c’est dans ce domaine que j’avais le plus envie d’apprendre. Je n’avais jamais appris à coudre et mes connaissances dans le domaine étaient minimes. J’entame donc ma première année à Helmo Mode à Liège et en fin d’année, après le défilé annuel, je me fait repérer par une bijoutière haute couture Florence Beauloye qui décide de mettre mes créations en valeur en réalisant un shooting pour sa nouvelle collection de bijoux. Si seulement je m’étais imaginé ce genre de collaboration en fin de première…

Ceci-dit, j’ai gardé contacte à cette bijoutière et lui ai montré mon travail de photographie. Ce qui lui a plu et a choisi de faire appel à mes services pour son prochain projet.

Une autre année commence, je recommence ma première pour le cours d’atelier et continue mes projets extra scolaire en participant à la Lux Fashion Week. Durant un weekend, j’ai eu la chance de pouvoir exposer mes créations au Palais à Arlon.

Actuellement, je suis le cours de mes études et j’ai repris la photo. Je photographie les bloggeurs belges à Liège, à Bruxelles, à Anvers, et ainsi, pris goût moi aussi au phénomène de blogueur et influencer digital. Vous l’aurez donc compris, ma nouvelle ambition est de pouvoir devenir blogueur.

Paule Bockholtz est  une aquarelliste amateure, amoureuse de la nature, qui évoque, par sa technique, différentes atmosphères. L’aquarelle ici représentée, couverture du bulletin communal de l’été 2018 nous apprend à poser un autre regard sur la nature qui nous entoure. »

« L’art est la belle représentation d’une chose
et non la représentation d’une belle chose »

Emmanuel KANT

L’attirance depuis ma jeunesse pour le dessin et l’art, et plus tard, de nombreuses visites de centres contemporains, galeries, musées d’artistes connus (PICASSO, Fernand LEGER, MIRO et beaucoup d’autres), notamment lors de mes séjours dans les Alpes Maritimes,  ont provoqué chez moi le «déclic».  Comme une évidence, l’envie de peindre s’est manifestée, il y a +/- 20 ans.   Après quelques essais concluants, j’ai pensé qu’il était temps de partager et montrer, en public, mon univers coloré.

Peintre autodidacte, j’ai choisi de suivre les cours d’art de Jean-Benoît DOMINICY à LUXEMBOURG (Fachmaart Robert Steinhäuser SA) et de poursuivre la formation par quelques stages proposés par l’Asbl « La Couleur et l’Eau » à LIBRAMONT.  Cette démarche m’a permis de forger, élaborer et faire naître une composition dans le bon sens… Mieux maîtriser mon coup de pinceau était ma volonté !

Aujourd’hui, je peins essentiellement à l’acrylique et j’utilise des techniques mixtes sur différents supports, selon mon inspiration… Il est extrêmement rare que je réalise un croquis; mes toiles sont «blanches».  Quelques traits suffisent pour déclencher, animer et transcrire mon ressenti.  Je ne possède ni atelier, ni galerie, et quand je m’exprime, je fais apparaître les couleurs à l’extérieur, lors de mes diverses participations à des manifestations artistiques (ACHOUFFE, DINANT, LELLINGEN, …) et bien sûr, de préférence quand le soleil est au rendez-vous. Avide de sujets divers et de tous styles, de toutes les nuances et tons, de beaucoup de couleurs, l’ABSTRACTION reste mon sujet favori.

De nombreuses expositions personnelles et d’ensemble, la participation à différents concours (Belgique, Grand-Duché de Luxembourg, France et Allemagne) m’ont permis de tisser de nombreux liens.  L’expression par la peinture, pour un artiste, permet de raconter, créer, innover, s’extérioriser, aller vers d’autres pour de merveilleuses rencontres et partager encore et encore, rêver et faire rêver les grands comme les petits !

Prix décernés :

– Diplôme Médaille de Bronze – Arts Sciences et Lettres 2011 – Société Académique d’Education et d’Encouragement – PARIS (F)

– Prix de la Presse – Dinant Montmartre 2008 – DINANT (B)

– Médaille de Bronze 2010 – Biennale Arts plastiques – MORHANGE (F)

– MOS’ART de Bronze 2010 – Exposition Mos’Art – YVOIR (B)

– 1er Prix du Jury 2013 – Journée chevalet – SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE (F)

– Prix de la Commune de KISCHPELT – Edition 2017 (Concours-live Open Air Konstfestival, festival d’art en plein air, journée de la Fête Nationale luxembourgeoise, à LELLINGEN (G-D Lux)

– … et différents prix aux concours de peinture rapide en 2009/2010 Rue o zarts (Belgique et France)

Site Internet : https://www.facebook.com/fifithierry
Gsm : 0032479903856
Mail : thierryfifi@skynet.be

Thierry FIFI
Artiste peintre amateur
Né à Saint-Mard, le 18 avril 1961
Domicilié à FAUVILLERS
Originaire de TINTIGNY

Êtes-vous passés par Honville fin janvier-début février ?

Avez-vous entendu le bruit provenant de la route de Strainchamps ?

Ce bruit contenant vos rires qui s’élevaient de la salle du village ?

Ces rires émanant de la foule des spectateurs venus assister au cabaret-théâtre !!

Ou peut-être étaient-ce vous que l’on entendait !

Quel plaisir cela a été pour les acteurs, en herbe pour certains, plus avertis pour d’autres, de voir un public aussi nombreux assister au spectacle qu’ils avaient répété pendant 3 mois et demi seulement. 

L’asbl des Fauvillersois est heureuse et fière qu’un public aussi nombreux ait répondu présent pour l’occasion. Les bénéfices récoltés vont leur permettre d’organiser le week-end festif de rassemblement des Villersois (les 17-18-19 aout 2018) auquel vous êtes tous conviés.

Cette aventure partagée n’a pas été suffisante pour les comédiens, qui ont décidé de remettre le couvert! Ils vont donc commencer à répéter durant le mois d’avril, pour vous préparer un nouveau moment de bonne humeur.

A warnach

Les Frênes…A la rencontre de l’Art sacré ou d’un art Sacré.

La maison des Frênes à Warnach a régulièrement accueilli des créateurs et des artistes depuis une trentaine d’années ;  actuellement des expos-rencontres annuelles jalonnent les rythmes de la maison et de ses espaces ; ces expositions ont habituellement lieu en période de Pentecôte : cette fête en effet accomplit et diffuse le message de Pâques, emportant qui veut sur les chemins initiés par cet Esprit dont parlent les Eglises chrétiennes, esprit de feu, de lumière, de mystère, de communion, de création, esprit d’amour et de beauté.

« Le beauté est fille de Dieu » disait Marie-Camille Majérus, illustre céramiste de Bodange, décédée en 1997.

Les créateurs de tout poil rejoignent la dynamique de la Création elle-même, ce vaste mouvement régulé en dynamiques permanentes, dynamique qui pousse celles et ceux qui ont des yeux, des oreilles, des sens à scruter les mystères et les infinis…alignant les réalités les plus infimes sur les inimaginables dimensions des espaces et des temps.

L’Esprit évoqué ci-dessus ne se cantonne pas à nos frontières : il transporte tout dans la Vie qui porte les vies.

« L’Esprit souffle où il veut ».

L’être humain peut s’il le choisit et s’il le désire collaborer aussi à l’œuvre spirituelle. Les domaines de création artistique (plastiques, musicales, poétiques, spirituelles…) peuvent nous faire deviner, voire entrevoir, des pans d’un réel invisible, inexpliqué, un réel – mystère   qui traverse les libertés, les amours, les morts.

Art sacré s’entend alors comme l’expression du mystère des vivants et des fulgurances possibles de l’Esprit expérimenté.

A travers les œuvres et les cœurs des créateurs et des créatrices, la vie peut se montrer sous des jours de lumière ; et quand l’œuvre dit aussi les sombres, les obscurs, les non-sens et les délits d’horreur, c’est pour laisser suinter des rais de soleils et d’étoiles.

Les créateurs et les artistes nous réapprennent un bonheur véritable, objet de toutes nos quêtes. Nous avons besoin autant de beauté que de nourriture. La laideur et l’artifice nous empâtent dans une insoutenable légèreté et finalement nous tuent. Derrière le beau et à travers lui le croyant (de n’importe quelle spiritualité vive) entraperçoit ce Dieu dont l’évangile nous dit que son désir est d’attendre chacun de nous après notre passage terrestre souvent inexplicable, passage avorté s’il n’y a pas Amour et Beauté.

Le non ou le moins croyant se réjouira et se nourrira en vibrant aux indicibles mystères. La beauté et l’amour n’appartiennent à personne, cependant ils se donnent à nous et font que personne n’est quiconque.

L’artiste provoque en nous un mouvement d’élargissement et d’épanouissement semblables à la Joie que murmure à chacun la merveilleuse ascension de la Création.

Philippe Moline.

Parmi les artistes qui se sont exprimés ces dernières années aux Frênes, on peut citer :

  • Sabine de Coune d’Assenois (peintures et sculptures bibliques)
  • Guy Fagny d’Etalle  (calligraphies)
  • Marie Rocour de Lahamaide (peintures religieuses)
  • Marie-Paule Meunier de Havelange (terres cuites)
  • André Maquet de Bercheux (peintures évangéliques et installations)
  • Evangeli Papavasilliou de Carlsbourg (peintures monumentales et sculptures)
  • Gaby Kretz d’Alsace (sculptures céramiques)
  • Claudine Lévêque de Bertogne (peintures)
  • Marie-Louise Mertz de Bastogne (enluminures)
  • Nathalie Ureel de Fauvillers (photos de visages et de lumière)
  • Eric Monticolo de Gosselies ( aquarelles)
  • André Simar de Liège (peintures).

Myriam Dillien, peindre avec la matière

Myriam Dillien est une peintre autodidacte. Elle peint essentiellement de l’abstrait. Elle utilise toutes sortes de matériaux pour donner de la consistance à ses œuvres, comme la pâte structurante, du papier de soie, du sable ou par exemple des mars de café. Elle s’est mise à la peinture en 2008 à la suite d’une réorientation professionnelle.

56 rue du Laveu

GSM : 0472 97 15 88

Agnès Léonard a toujours eu une passion pour le dessin. Elle suit des cours à « La couleur et l’eau » à Libramont, avec Catherine Sommellette, ainsi qu’au centre culturel de Bastogne. Ses techniques préférées sont l’aquarelle et l’acrylique. Elle aime les sujets naturels : les fleurs, les vues sur la forêt, les papillons, les insectes, les arbustes fruitiers du jardin… Agnès peint d’après nature ou d’après photo. Elle aime partager sa passion, elle est donc disponible pour des conseils ou des réalisations.

Téléphone : 063 600 608

Gilles Jacquemin avait remporté le prix du jury lors de la première édition de Fauvillers, grâce à deux compositions personnelles qu’il avait déclamées lors du concours. Des textes courts, mais aux mots bien choisis et efficaces, qui visaient juste et vrais. Il nous partage sa passion.

Le Rap, même s’il est souvent catalogué, est un art qui traverse les frontières, les cultures et le temps. Il peut avoir un impact réel et ce malheureusement peu importe le message véhiculé. C’est aussi pour cela qu’il est tant négligé. Mais depuis tout petit, cet art qui m’attirait tellement ne m’a jamais quitté. Si j’ai pris l’initiative de participer au projet Fauvillers a du talent, c’était essentiellement parce que j’avais envie de montrer aux gens la puissance des mots, des textes qui émanent

Les citoyens de notre commune ont toujours aimé raconter leurs souvenirs, leur Histoire. C’était d’abord le cas des hommes d’église, hommes instruits, cultivés et passionnés par le patrimoine des villages dans lequel ils officiaient.

En 1910, l’abbé Charles Dubois publie chez Godenne, à Namur,

  Le Luxembourg sous les Romains, un précis sur la romanisation de notre région, ou plusieurs fois, les villages de notre commune sont mentionnés. Les informations sont certes un peu datées, mais l’ouvrage n’en demeure pas moins très intéressant et propose un état des lieux complets des connaissances historiques de l’époque sur le suj

et.

En 2002, le Cercle d’Histoire et d’Archéologie de la Haute-Sûre a publié Vieilles choses d’Ardenne, un ouvrage de l’abbé Dubois datant de 1932. Il s’agit de ses souvenirs folkloriques, mais aussi quotidiens, de la vie dans le village de Bodange. Des jeux d’enfants aux vieux métiers, en passant par les superstitions, là aussi, l’abbé Dubois nous propose une mémoire de ce qu’étaient nos villages au tournant entre le XIXe et le XXe siècle.

Qui s’intéresse à cette époque et aux hameaux d’Ardenne sera bien inspiré de se tourner également vers les ouvrages d’Emile Engels. Cet auteur est né à Warnach en 1932 et a écrit des livres historiques sur les deux guerres mondiales, mais aussi ses souvenirs de jeunesse dans Une enfance ardennaise, publié chez Weyrich en 2008.

Aux éditions Weyrich toujours, en 2012, 44 témoignages ont été récoltés sur la seconde Guerre Mondiale, un témoignage par commune de la Province. Pour Fauvillers, c’est Auguste Lequeux qui s’était prêté à l’exercice. Parlant notamment de la vie à Strainchamps et de la proximité de la N4, il raconte cette anecdote amusante : « Je me souviens, un jour de 1935, en ramenant le troupeau, mon père, agacé parce qu’une voiture venait de passer, m’a dit : « On n’en sortira bientôt plus, c

’est la troisième automobile qui passe aujourd’hui ! » (1940-1945. « Ils m’ont volé mes plus belles années »)

En 2003, Franz Clément publie aux éditions Memor, une nouvelle édition des Légendes de la Haute-Sûre, des réécritures littéraires de légendes de la vallée de la Sûre, recueillies à la fin du XIXe siècle par Nicolas Warker dans le Wintergrün (Musée de la parole, 2003, Bastogne). Dans cette nouvelle édition, nos villages sont à l’honneur, notamment grâce au travail de recherche d’Anne-Sophie Henon qui complète les légendes d’indications historiques, étymologiques et d’explication des dimensions symboliques de ces récits.

Depuis neuf ans, le Conseil communal des Ainés organise un concert de musique classique, au printemps, dans l’église de Fauvillers, appréciée pour son acoustique exceptionnelle. Ce projet, créé à l’initiative d’André Maitrejean en 2010, est depuis une réussite et un événement majeur de la vie culturelle de notre commune.

André Maitrejean a apporté son expertise et sa connaissance de la musique classique, puisqu’il a été pendant 27 ans une des chevilles ouvrières de l’été mosan.

L’ensemble du Conseil Communal des Ainés a porté avec lui ce projet intergénérationnel pendant des années et a repris totalement le flambeau depuis 2017. Ce projet est intergénérationnel, puisque dès le départ, les enfants des écoles ont été impliqués via leurs représentants au CCE, mais aussi parce que les bénéfices ont servi, chaque année, à offrir un spectacle de saint Nicolas aux trois implantations primaires et préscolaires de la commune.

L’affiche du Concert de printemps de Fauvillers, année après année, montre la grande qualité de ce moment unique dans l’année musicale de notre commune.

2010 – La Sonatine (l’école de chant choral d’Arlon) et Mozaïk Voices, sous la direction de Jean Lambert

2011 – le lauréat du Reine Élisabeth et prix du public de la RTBF, le pianiste Johan Schmidt, dans un concert dédié à Franz Liszt

2012 – Véronique Bogaerts (violon) et Jean-Claude Vanden Eyden (piano), tous deux lauréats du célèbre concours Reine Élisabeth, dans un répertoire printanier consacré à Vivaldi, Beethoven… Véronique Bogaerts avait même fait le plaisir aux écoliers de la commune d’aller à leur rencontre.

2013 – Librecht Vanbeekevoordt, lauréat belge du concours Reine Élisabeth 2007 de piano, sur un répertoire de Bach, Beethoven, Chopin et Liszt.

2014 – Lorenzo Gatto, 2e prix et prix du public du Concours Reine Élisabeth 2009 et Julien Libeer, membre de la Chapelle musicale Reine Élisabeth, un duo exceptionnel dans un concert consacré exclusivement à Beethoven et à Mozart

2015 – Frank Braley, premier lauréat du Concours Reine Élisabeth en 1991, directeur et chef de l’orchestre royal de chambre de Wallonie. Un concert exceptionnel et didactique passant de Debussy à Schubert, de Gershwin à Beethoven.

2016 – le concert passait de la musique au chant, pour faire honneur à un grand talent : la cantatrice Jodie Devos, seconde lauréate du concours reine Élisabeth en 2014 et prix du public.

2017 – Nicolas Deletaille, violoncelle et Jean-Michel Dayez, piano, tous deux éminents lauréats de la Chapelle musicale Reine Élisabeth, dans des œuvres de Debussy, Bach, Schumann.

2018 – L’Orchestre à cordes de l’Université de Liège, sous la direction de Samuel Denis, dans les œuvres de Georg Friedrich Haendel, Joseph Haydn, Samuel Barber et Hector Villa-Lobos.